Revoila quelques photos du bout du monde (enfin, le bout du monde en partant d'ici...), prise lors d'une escapade à Rio de Janeiro.

2 jours, c'est court. Alors ne comptez pas sur cet article pour découvrir des lieux insolites ou des endroits atypiques: avec bonheur j'ai fait la touriste! Et le touriste à Rio, ça commence par aller voir le Corcovado. Arrivée de bonne heure pour éviter la foule... j'ai fait connaissance avec la brume matinale, qui a gâché un tant soit peu le paysage. J'ai bien cru que je ne verrai même pas la tête du bonhomme! (oups! quel manque de respect, pardon!)

Finalement le soleil a daigné faire une brêve apparition, qui a permis de voir l'intégralité de la statue. En revanche, pas de vue sur la magnifique baie.

Ce qui est rigolo, c'est qu'on ne peut pas prendre en photo quelqu'un devant la statue: elle est trop grande. Alors des tas de gens sont couchés au sol pour avoir le bon angle pour photographier leurs amis.

A la sortie du Corcovado, il y a un musée de l'art naïf. Je vous le recommande, c'est une vraie merveille. On y trouve entre autre la célèbre peinture de Lia Mittarakis, grâce à laquelle j'ai eu un petit aperçu de ce que j'ai loupé:

On y trouve également des petites oeuvres, peintes ou composées de tissus très colorés. A droite, une représentation de la Chine par nos amis Brésiliens.

Enfin, une immense fresque de plusieurs mètres entoure une des 2 salles du musée pour raconter en images l'histoire du Brésil. J'ai ainsi appris que les 1ers habitants faisaient commerce d'un arbre rouge appelé Pau Brésil, et que c'est de cet arbre qu'est venu le nom du pays.

La culture ouvre l'apétit. Direction une petite plage au pied du "Pain de sucre" (plage Vermeille) pour manger un buffet au poids. Explication: c'est un buffet, on se sert ce qu'on veut, autant qu'on veut, autant de fois qu'on le souhaite. Et à chaque fois on fait peser son assiette! J'ai trouvé cette formule excellente. En plus, la vue était superbe:

Après le Corcovado et le resto, le touriste monte au pain de sucre, la montagne sur la photo ci-dessus. Non, pas d'inquiétude: ceux qui me connaissent savent que je suis bien trop fainéante pour tenter une telle ascension à pied surtout par plus de 30°. Non: il y a un téléphérique!

Quelques vues depuis le sommet, entre 2 passages de nuages:

La brume est revenue en fin d'après-midi, obscurcissant le paysage, mais donnant l'occasion de faire d'étranges photos dont je suis plutôt fière! Regardez le Christ marchant sur les nuages:

Je vous donnerais bien l'adresse du logement où j'ai passé la nuit, parce que c'était vraiment bien situé, dans le quartier entre Ipanéma et Copacabana. Mais le site de "Chez Michel" fait partie de la longue liste des sites non accessibles depuis la Chine, je vous laisse donc taper "Pousada chez Michel Rio" dans votre moteur de recherche. Je n'étais pas chez Michel car c'était complet, mais la porte d'à côté. Super!

Voici une photo que j'aurais pu prendre en Chine: cherchez pourquoi...

Après une bonne nuit de repos et un excellent petit déj dans un bar à jus de fruits, dans la rue, Dimanche consacré au marché Hippie, pas loin de la Pousada, et à la farniente sur les plages. Car le Rio-touriste va forcément à la plage.

Le marché est vraiment sensationnel: bijoux, vêtements, tableaux... il y en a pour tous les goûts, à des prix abordables. En particulier, la partie centrale qui expose des artistes peintres vaut le coup d'oeil. Il y a vraiment de belles choses (pour peut qu'on ait de la place chez soit...) Ca sent bon le bois et le cuir.

Les plages sont tout en longueur (18 km en tout) et vraiment belles. En revanche, elles sont très dangeureuses pour la baignade. Les vagues sont très fortes et forment de petits murs d'eau assez déstabilisants. Le courant est puissant. Désolée pour les photos: j'aurais bien voulu vous faire saliver avec du ciel bleu et du soleil, mais les nuages ont été fidèles tout le week-end.

Allez, un beau dégradé de ciel gris pour essayer d'assurer la partie artistique de cette fin d'article:

Avant de conclure, ce qui m'a surprise: la proximité des Favelas. Les bidonvilles recouvrent littéralement les collines qui surplombent la ville. Rio centre et les favelas sont vraiment imbriquées, rien à voir avec nos villes françaises, organisées en cercles concentriques. Un exemple ci-dessous:

Et ce que j'ai adoré: les bars à jus de fruits, qu'on trouve à tous les coins de rue. Ils offrent également un excellent café et des tartines jambon - vache qui rit que je ne peux que vous conseiller au petit déjeuner: un régal! Ici, le livreur de noix de coco:

J'espère que ces quelques photos d'outre-Atlantique auront réchauffé vos coeurs de p'tits français. Bon vent et...

Qui m'aime me lise!

Bonjour,

voici le genre de conversation très courant en Chine: la conversation sans fin.

Moi: "Tiens, tu sais que Miss Li a eu un petit garçon"

mon collègue: "oui, tu sais aussi? Les nouvelles vont vite!"

(là, ça veut dire "ben dis-donc t'en drôlement bien renseignée pour une étrangère" mais ce n'est pas le but de l'article)

Moi: "sais-tu comment il s'appelle?"

"non"

"tu n'as pas demandé son prénom?"

"non, c'est pas ça, personne ne le sait"

"comment ça?"

"c'est un secret?"

"comment ça un secret?"

"le nom du bébé est secret"

"et quand est-ce que le nom du bébé est divulgué?"

N'ayant eu aucune réponse, je recentre la question sur le réglement (il y a toujours un réglement)

"officiellement, quel est le délai pour déclarer au gouvernement l'identité du bébé"

"en Chine, le nom du bébé est proposé par les parents, puis discuté en famille. Il faut obtenir l'accord des anciens, s'assurer que le prénom est de bonne augure"

"mais il doit bien y avoir une limite au-delà de laquelle les parents doivent statuer?"

"oui, quand on sort de l'hopital, il faut remplir le certificat de naissance, et dessus il faut mettre le nom"

"donc le délai, c'est quelques jours, comme en France"

"oui, mais on peut mettre un diminutif. Et changer de nom après"

"Bon. Alors la limite pour choisir le nom définitif, c'est quand?"

"pour aller à l'école, il faut le nom"

"donc le délai c'est 3 ans"

"non, parce qu'il faut déclarer le bébé au gouvernement"

Allez, j'arrête de vous barber. La conversation a duré plus de 5 minutes, avec 2 collègues, dont un qui est père de famille, et qui lui même a changé de prénom étant bébé. Et bien je n'ai jamais su quel est le délai...

Et pour toute demande d'info précise, c'est pareil. Les dates de fermeture pour les vacances, l'endroit où aller faire changer son billet quand l'avion est annulé...

On travaille notre potentiel patience!

Bon vent...

Et qui m'aime me lise!

Après quelques semaines sans pouvoir télécharger de photos sur mon blog, il semble que mon ordi se soit enfin décidé à se remettre au travail. Je partage donc enfin quelques vues de la Thaïlande.

Tout d'abord, Phrom Thep cape. Situé au sud de la presqu'île de Phuket, c'est un lieu très touristique, mais vraiment charmant. D'après le Guide du Routard, c'est un endroit pour les niais. Nous, on a surtout trouvé que l'auteur de l'édition Thaïlande du célèbre guide devait être sacrément aigri, car rien n'est assez bien ou beau. Peut-être s'est-il fait largué par une Thaï durant son séjour sur place, qui sait? Je vous laisse vous faire une idée par vous-même:

Nous sommes allés jusque sur la pointe (photo de gauche), ce qui nous a permis de découvrir cette côte paradisiaque:

Cette partie de Phuket est réputée pour ses couchers de soleil. Avec les filles, nous n'avons pas pu l'attendre, d'autant que nous avions une heure de route à faire pour rentrer. Le coucher de soleil, nous avons pu en profiter depuis la plage de Nai Thon. Admirez plutôt:

De nombreux films ont été tournés dans le sud de la Thaïlande: La Plage (avec "Léonardo") et l'Homme au pistolet d'or (James Bond!) Si Ko Phi Phi était trop loin, il était en revanche hors de question de quitter la Thaïlande sans avoir vu "James Bond Island". Nous voici donc partis en bateau, destination 007:

Le paysage est surprenant: l'eau a creusé dans les falaises, façonnant des figures variées. On se croirait dans une grotte à ciel ouvert, avec des stalagtites. Sur la 1ère photos, des peintures datant de plusieurs milliers d'années:

Nous passons devant des centaines d'îles de formes curieuses, comme celle-ci, appelée justement "Le Canard":

Notre barque se faufille sous (dans?) cette île. Instinctivement, nous baissons la tête, des fois que ça nous tombe dessus. Mais non, ça tient.

Nous ne l'avons pas fait, mais il est possible de louer des canoés pour faire ce parcours à la rame. Sympa aussi.

Enfin, nous y arrivons:

Les cinéphiles reconnaîtront certainement "le" caillou de Bond (James Bond). Ce qui est rigolo, c'est de voir qu'on est des milliers tous les jours à venir voir cette île, alors que des dizaines d'autres îles lui ressemblent. Et personne ne les regarde. Etrange comportement des touristes...

Avec la James Bond île, il y a aussi la James Bond plage. Sorry, on n'a pas la James Bond Girl. La Thaîlande accueille une grande variété de peuples et de religions. Sur cette île, c'est ambiance Voile plutôt que Bikini...

Sur le chemin du retour, notre bâteau fait une halte dans un village Gipsi. C'est l'un des peules Thaï, qui vit sur l'eau. A vrai dire, ce village-ci, situé entre les îles célèbres et le port, est très, très touristiques. La rue principale fait davantage penser au souk qu'à un marché traditionnel, et les prix sont élevés. Néanmoins, si on s'en éloigne pour se perdre dans les ruelles adjacentes (on s'est réellement perdus), ça vaut vraiment le coup.

Le panneau suivant nous a fait prendre conscience des pertes humaines qu'il y a dû avoir en 2004, lors du dernier Tsunami. Et comme vous le constaterez en regardant ces quelques photos, si un Tsunami se reproduisait, il serait tout aussi désastreux. "Route d'évacuation" d'accord, mais pour aller où? Sur une île où tout est construit en bois, de qualité précaire, difficile de résister.

Comme dans certaines parties de la Chine, ces villageois semblent aimer la compagnie des oiseaux. Dans cette ruelle, chaque maison possède le sien. On a vu quelques habitants se promener avec leur cage, à pieds ou à vélo.

Faire sécher le poisson est une façon de le conserver. Les Chinois raffolent également de poisson séché. Il m'est arrivé qu'on m'en propose à 10 heures, comme on proposerait un croissant en France. Perso, je préfère les croissants...

Retour "chez nous", enfin sur la plage de Nai Yang où nous avons passé une partie des vacances.

A quelques minutes à pieds de "chez Charly", où nous étions logés, c'est LA plage de carte postale. Et en plus, il n'y a PERSONNE dessus. Quand on a connu Les Sables d'Olonnes au 15 août, c'est difficile à imaginer, mais si, c'est vrai.

Eau chaude et transparente, sable fin, ciel bleu: que demander de plus?

On redécouvre le plaisir de nager dans une eau non polluée, dans laquelle il y a des poissons, des crabes et des coquillages vivants.

J'ai fait le plein de photos de barques balançant tranquillement au fil de l'eau. Hyper relaxant!

Sur la droite, Nai Thon au coucher de soleil.

Une dernière photo pour clore le récit de nos trop courtes vacances. A vous de deviner ce que c'est:

Avez-vous trouvé? C'est un crabe, qui creuse un trou dans le sable. Pour faire sa place, il enlève des petites boulettes de sable. Trop beau! D'ailleurs en regardant bien, vous verrez le crabe, à gauche du trou.

Ces photos vous ont décidé à partir? Alors je vous donne une super adresse: "Chez Charly". Charly est un Français, marié à une Thaï, qui loue des bungalows au nord-est de Phuket, dans un jardin admirable (voir dans un article précédant, les fleurs et végétaux) Accueil professionnel et décontracté à la fois, Charly nous a trouvé une Thaï sympatique et géniale qui nous a accompagnés pendant les vacances pour nous aider à gérer les 2 petites. Ca, ça change les vacances! Pour le contacter, voici son adresse: chezcharlybungalow@hotmail.fr et son site Internet: www.chezcharlybungalow.com.

En attendant les prochaines vacances...

Bonjour chers lecteurs,

nous revenons de 2 merveilleuses semaines de vacances en Thaïlande. Et oui, l'avantage d'être expatrié en Chine, c'est la proximité de pays merveilleux. Nous sommes passés de -25°c à +35°c, de la neige au soleil, de la pollution à l'air pure: que du bonheur.

Ci-dessous quelques photos de la végétation. Vous n'imaginez pas comme ça fait du bien de voir des fleurs et de la verdure! Je ne suis pas spécialiste en fleurs, je ne connais donc pas tous les noms. Je n'ai indiqué que ceux que je connais.

des orchidées: elles poussent par grappe. C'est tellement difficile à faire pousser en France! On trouve même des bouquets d'orchidées a vendre au marche.

Et voici le bouquet d'orchidees, offert par Charly, qui nous a suivi en Chine:

A part les orchidees, il y a des hibiscus, du jasmin et tout un tas d'autres fleurs que je suis bien en peine de nommer.

Ensuite, une fleur etonnante: une fleur de bananier. Je n'en avais jamais vue. Elle est violette est mesure environ 30 cm. Malheureusement, je ne l'ai pas vue s'ouvrir: j'aurais ete curieuse de voir comment on passait de la fleur au regime de banane. Quand je serai en retraite, je reviendrai!

Ici, un pied d'aloe vera, a partir de laquelle les Thai fabriquent des produits de beaute, notamment de la creme apres-solaire. L'aloe vera a en effet des vertues cicatrisantes...

Enfin, quelques arbres et arbrisseaux:

Les photos de cet articles ont ete prises a deux endroits principalement:

- le zoo de Phoket

- le jardin de Charly (www.chezcharlybungalow.com) ou nous etions loges merveilleusement.

Et je termine avec le palmier, le vrai, celui dont les fruits (les sortes de glands que vous voyez sur la droite) donnent l'huile de palme. (Pour moi, un palmier, un cocotier, c'etait un peu la meme chose: un grand tronc avec des grandes feuilles. Hahaha!!)

Desolee pour le manque d'accent, l'article a ete termine avec un portable en qwerty: pas d'accent.

J'espere vous avoir donne envie de decouvrir Phuket. Si c'est le cas, n'hesitez pas a me demander l'adresse de "Chez Charly" ou a consulter son site www.chezcharlybungalow.com. Vous y serez "comme a la maison" Enfin, avec le soleil, la chaleur, la plage, les oiseaux...et peut-etre le Pastis si vous etes sage!

Bon vent et...

... Qui m'aime me lise!

Nimen hao!

un petit message sur la pollution de l'air. Voici comment est mesurée la pollution en Chine (source Wikipedia):

Mainland China

China's Ministry of Environmental Protection (MEP) is responsible for measuring the level of air pollution in China. As of 28 August 2008, MEP monitors daily pollution level in 86 of its major cities. The API level is based on the level of 5 atmospheric pollutants, namely sulfur dioxide (SO₂), nitrogen dioxide (NO₂), suspended particulates smaller than 10 μm in aerodynamic diameter (PM₁₀), carbon monoxide (CO), and ozone (O₃) measured at the monitoring stations throughout each city.

API Mechanics
An individual score is assigned to the level of each pollutant and the final API is the highest of those 5 scores. The pollutants can be measured quite differently. SO₂, NO₂ and PM₁₀ concentration are measured as average per day. CO and O₃ are more harmful and are measured as average per hour. The final API value is calculated per day.

The scale for each pollutant is non-linear, as is the final API score. Thus an API of 100 does not mean twice the pollution of API at 50, nor does it mean twice as harmful. While an API of 50 from day 1 to 182 and API of 100 from day 183 to 365 does provide an annual average of 75, it does not mean the pollution is acceptable even if the benchmark of 100 is deemed safe. This is because the benchmark is a 24 hour target. The annual average must match against the annual target. It is entirely possible to have safe air every day of the year but still fail the annual pollution benchmark.

API and Health Implications (Daily Targets)

La semaine dernière, nous avons passé plusieurs jours au-dessus de 400, même dépassé 500 sur une journée! On ne voyait plus le ciel. Les enfants ont été privés de récré! Puis le vent s'est levé, il a neigé et tout est redevenu dans l'ordre (tout de même 270 cet ap-midi...)

Honnêtement, à part le "brouillard", on ne se rend pas compte de la pollution. On verra dans quelques années: on ne coûtera pas cher longtemps à la caisse des retraites!!  ;-D

Quelque part on a de la chance: à Pékin, le niveau est monté à 996. Les photos trouvées sur Internet son hallucinantes. Les gens semblent dans le brouillard, en fait c'est de la poussière. 2 articles intéressants:

http://fr.news.yahoo.com/milliardaire-chinois-vend-lair-pur-canette-%C3%A0-p%C3%A9kin-180431404.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/25/a-pekin-les-mesures-d-urgence-contre-l-airpocalypse-laissent-sceptiques_1822276_3244.html?xtmc=pollution_pekin&xtcr=4

Bonne journée et...

... qui m'aime me lise!